5 réflexions au sujet de « La vie commence à 60 ans »

  1. La vie RE commence à 60 ans ….
    Merci, François Morel, pour le rappel de cette vieille chanson reprise lors des réunions de famille de ma jeunesse… par des parents, tantes et oncles, qui savaient n’avoir que quelques années à vivre !
    Aujourd’hui à 60 ans, je déclarais, prétentieux que je suis, commencer ma deuxième moitié de vie… j’en suis aux deux tiers et je reprendrais, moi, les dernières paroles de « Mon amie la rose » chantée par Françoise Hardy : http://www.youtube.com/watch?v=m67cHbBu6rs…. ; ou Natacha Atlas : http://www.youtube.com/watch?v=1H5ztwWXLzk
    ….
    Croit celui qui peut croire
    Moi j’ai besoin d’espoir
    Sinon je ne suis rien
    Ou bien si peu de chose
    C’est mon amie la rose
    Qui l’a dit hier matin.
    L’espoir de vivre un temps de retraite égal, supérieur au temps de ma carrière, voilà comment j’ai commencé l’élaboration de mon projet de retraite et long vieillissement en 1997.
    J’entreprends la deuxième moitié, 2019-2039, j’aurais juste 100 ans, après je serai vieux. .. peut-être !
    Pour dire que ces 20 premières années de retraite m’ont appris que la première éducation et formation déterminait une part de la carrière professionnelle ; que le déroulement de celle-ci conditionnait les états de santé, de moyen et d’envie de vivre un long vieillissement possible, de plus en plus probable, au moins pour les prochaines décennies ; que ce long vieillissement serait un bonheur dans l’espoir de durée en bonne santé, de mon autonomie, de ma liberté de m’exprimer et de choisir mes relations aux autres dans un environnement agréable et sain, de me savoir « utile » le plus longtemps possible.
    Qu’il était devenu nécessaire, indispensable de repenser nos manières pour vieillir longtemps – 30/90 ans aujourd’hui, demain 40/120 ans et plus – le plus tôt possible, avant la date fatidique de quitter la carrière, le risque est dans la non anticipation de ce changement de situation « obligé »
    Il me semble préférable d’envisager la fin de vie à 120 ans plutôt qu’à 70, seulement pour ne pas vivre un regret tardif « … chaque âge a ses plaisirs, il faut savoir vieillir avec le sourire… quand on la connaît mieux qu’avant et que l’on a appris les raccourcis du bonheur, prendre le temps de répondre aux questions qu’on pose, de regarder plus près les choses… » que chante Tino Rossi alors que nous sommes en bonne santé, autonome, en capacité et moyen, d’exprimer librement nos choix de modes, conditions, environnements de vie entre quatre, cinq générations, je me répète !
    Et je reviens sur les lignes de l’ami Bernard Gibassier, de son passage apparemment compliqué de la carrière à la retraite à 60 ans, avec les difficultés de choisir, faute de moyen financier dans le cas, son lieu de vie, habitation, et dans quelles conditions minimales de dignité et de reconnaissance pour le travail mené durant les années de carrière…. où nous étions « utile » considéré !
    Entreprendre un long vieillissement est une « responsabilité personnelle et professionnelle », il est important de ne pas se tromper sur nos propres intentions, sur celles des autres, sur celles de nos gouvernements, sur celles d’une situation mondiale qui, à l’écoute des dernières semaines, ne semble pas construire le « paradis sur terre » pas plus pour les nouveaux retraités que pour nos petits-enfants (pour les enfants il est trop tard) et leurs enfants… .
    Le projet de vie choisi, appris, compris et entrepris est mon moteur, il est alimenté par ma passion elle même nourrie par les échanges de savoirs, d’expériences, de réussites et d’échecs … que j’ai avec vous, avec d’autres.
    Deux informations pour vous dire que je mène réflexions et « actions »
    – l’ouverture d’une Ecole de la 3e chance, apprendre à bien vieillir longtemps »
    – études d’un projet pilote d’ouverture d’un « Centre d’accueil » pour les victimes de la traite aux fins d’exploitation sexuelle, leur protection, resocialisation personnelle et professionnelle, avec S.T.O.P. Stop Trafficking Of People organisation humanitaire internationale. Créée par Célhia de Lavarene, journaliste à New York avec laquelle je travaille depuis 2001.
    Je demeure, bien entendu, à votre disposition, vos réactions, suggestions, questions, critiques… nourrissent mon travail de « retraité professionnel » Merci
    Amitiés à toutes et tous
    Pierre Caro

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    • merci Bernard, j’ai juste un an de différence avec lui et ce qui me chagrine le plus c’est de perdre mon autonomie à décider. Vieillir et mourir en bonne santé… pour le moment je suis sur la bonne voie…. je me suis promis les 20 prochaines années avant d’être, peut-être, vieux Amitiés et au grand plaisir Pierre

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      • Merci Pierre, pour ces quelques lignes qui me rendent quelque peu confus d’avoir été plutôt impersonnel dans mon envoi;
        Et longues années, encore, à toi, avant d’être, peut-être, vieux – mais ce n’est pas certain -, et sans perdre ton autonomie à décider de ta vie.
        Amitiés.
        Bernard

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      • Merci Pierre, pour ces quelques lignes qui me rendent quelque peu confus d’avoir été plutôt impersonnel dans mon envoi.
        Et longues années, encore, à toi, avant d’être, peut-être, vieux – mais ce n’est pas certain -, et sans perdre ton autonomie à décider de ta vie.
        Amitiés.
        Bernard

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